L'histoire des dinosaures
Dinosauria
En 1830, un paléontologue Allemand, Hermann Von Meyer, propose de regrouper les grands reptiles récemment découverts sous le nom de Pachypodia. Mais c'est finalement Richard Owen (1804-1892), un médecin et paléontologue de génie, qui propose le nom de Dinosauria (du grec deinos, terrible et auria, reptile), pour regrouper ces reptiles fossiles. Cette proposition est faite lors de la réunion de la British Association of Sciences en 1841. Le terme est publié pour la première fois l'année suivante. Owen considère ces animaux comme ayant des caractères très différents des reptiles actuels, et notamment de part leur posture au-dessus du sol comme les mammifères et non rampante comme les reptiles actuels.
Cette vision des dinosaures, Owen la mettra en oeuvre en 1854 avec le sculpteur Waterhouse Hawkins qui sous sa direction réalise plusieurs reconstitution grandeur nature des dinosaures pour les jardins de Crystal Palace. Ils organisèrent même un banquet de vingt personne à l'intérieur d'un Iguanodon. Ces reconstitutions , bien que non conformes à la réalité, sont toujours visibles par le public.
Les Dragons
Même si le concept de dinosaure est assez récent, il y a bien longtemps que des ossements sont retrouvés à la surface du sol, dégagé par l'érosion. Les croyances religieuses des différents peuples en contact avec ces ossements ont donné naissances à de nombreuses légendes qui ont persisté aux fils des siècles.
Le Monde Grec
Au septième siècle avant Jésus-Christ, les Grecs anciens sont entrés en contact avec des nomades asiatiques qui prospectaient l'or dans le désert de Gobi (Mongolie). De ce contact les Grecs apprirent l'existence des gryphons, un lion ailé avec un bec acéré qui vivait pré des mines d'or. Des siècles plus tard, On trouvera dans ce secteur des restes de Protoceratops et Psittacosaurus des dinosaures pourvus d'un bec.
La plus ancienne description d'os de dinosaure pourrait bien être celle faite par le Grec Hérodote (environ 484-425 av. J.-C). Il rapporte lors d'un voyage en Egypte, une ancienne légende de serpents ailés (les gryphons).
Arrivé là, j'ai vu des ossements de serpents et des vertèbres en quantité impossible à décrire, il y avait des amas de vertèbres, des grandes, des moyennes et des petites, elles étaient innombrables.Il s'agit probablement d'un gisement de fossiles d'ossements d'anciens vertébrés. Comme on le sait depuis, l'Egypte est riche en gisements de ce type.
Le Monde Romain
Un biologiste et historien romain du nom de Caius Suetonius Tranquillus (70-122 apr. J.-C), mentionne dans un de ces livres sur l'Empereur Auguste, la présence dans sa villa de Capri d'énormes os de monstre des mers et de bêtes sauvages qui sont appelés les os des géants. Mais la description qui en est faite est trop sommaire pour être sur qui s'agit d'os de dinosaure, cela peut être des restes de mammifères disparus (des éléphants par exemple).
La Chine
En chine, la tradition place le dragon comme un symbole sacré. Il protège du mal, et symbolise le bonheur, l'immortalité, la fertilité et sont utilisés en médecine. Il existe beaucoup de légendes et de représentation du dragon, et certains textes anciens y font références. Un certain Chang Qu (265-316 apr. J.-C) écrit :
Le comté de Wucheng produit des os de dragon. Il semble que le dragon se soit élevé de la montagne vers le ciel, mais la porte du ciel s'étant trouvée fermée, il n'a pu entrer et il est retombé sur la terre, où il fut ensuite enfoui sous le sol. C'est pourquoi, quand on creuse on peut maintenant trouver des os de dragon.Aujourd'hui, on sait que le comté de Wencheng se trouve dans la province du Sichuan qui est une des régions du monde les plus riches en reste de dinosaures.
Le Moyen Age
Au moyen age, les histoires de dragons existent toujours, les vikings sculptent leur proue de navire à l'image de ces animaux mythologique, et de nombreux scientifiques inscrivent les dragons comme une espèce rare dans les inventaires des faunes qu'il réalisent. Certain ont reçu des dénominations précises comme le Draco bipes apteros captus in Agros Bolonensis, c'est à dire le dragon de Bologne (Italie), signalé dans une région riche en fossiles de vertèbres.La Renaissance
Avec la renaissance, et ces grands savants tels que Léonard de Vinci (1452-1519), l'idée que les fossiles sont des restes d'animaux ayant vécu dans un passé plus ou moins lointain fait son chemin. Mais les croyances religieuses sont très fortes et fondées sur le principe de la création des espèces animales et végétales par Dieu, il est alors difficile de croire qu'il est pu les faire disparaitre. De nombreux savants combattront ces idées, certain finiront même à la Bastille. Même une fois admise l'idée de la disparition d'espèces animales, elle est associée au déluge universel décrit dans la bible.
Malgré tout, petit à petit la science va bouleverser les croyances.
La première description
En 1677, le reverand Robert Plot décrit dans son ouvrage Natural History of Oxford Shire un os de grande taille trouvé sur la paroisse de Cornwell. Il y voit l'extrémité d'un fémur de grande taille (ce qui est juste) qu'il attribut à un éléphant amené ici par les romains. Mais il n'est pas satisfait de sa première interprétation et finie par attribuer cet os à un géant (explication renforcée par la présence de géant dans la bible !).
En 1763, R. Brooks reprend les conclusions de Plot et conformément à la nomenclature binomiale de Linné, appelle la pièce scrotum humanum en référence à sa forme.
En 1768, le français Jean-Baptiste Robinet affirme même qu'il s'agit d'un véritable scrotum pétrifié !
Il fallut attendre 1871 pour que un géologue, John Philips, reconnu dans la découverte de Plot l'extrémité d'un fémur de dinosaure, probablement Megalosaurus. Malheureusement, cet échantillon est aujourd'hui perdu.
L'Abbé Jacques-François Dicquemare trouve sur le littoral français en Normandie de nombreuses vertèbres. Il donne la description très précise de ses découvertes dans le Journal de physique en 1776. Il évite toute attribution hasardeuse et dessine même ses découvertes. Il s'agit en fait de Plésiosaures et d'Ichtyosaures (qui ne sont pas des dinosaures), mais un grand fémur dessiné pourrait être celui d'un dinosaure.
En 1770 les mâchoires d'un énorme animal sont extraites de la carrière de craie de Maastricht. Après de nombreuses interprétations c'est finalement Cuvier (brillant anatomiste français) qui les attribue à un lézard marin gigantesque. Cuvier analyse également les vertèbres trouvées sur les plages normandes et les attribue à des crocodiles, mais il remarque que ceux-ci présentent des caractéristiques anatomiques particulières.
En 1806, William Clark, lors de l'exploration du cours supérieur du Mississipi, note dans le journal de l'expédition la découverte d'une gigantesque «côte de poisson» le long de la Yellowstone River (Montana).
De 1807 à 1809, William Smith, lors de sa prospection géologique des îles britanniques, récolte des os fossiles à Cuckfield dans le Sussex. Ces pièces seront attribuées plus tard à Iguanodon.
Le premier baptême
Le premier dinosaure officiellement nommé sera le Megalosaurus (le grand reptile). Ce nom apparaît pour la première fois dans une publication de Parkinson en 1922, mais il ne fait pas la description du matériel trouvé.
En 1824, Willian Buckland, professeur à l'université d'Oxford, publie la description d'ossements trouvés dans le jurassique moyen de Stonefield, prés d'Oxford. Il attribue ses restes à un reptile carnivore gigantesque, sans équivalant aujourd'hui, il lui donne le nom de Megalosaurus.
Dés 1822, Gideon Algernon Mantell, un médecin de campagne, également géologue avertie, décrit dans un ouvrage, «The fossils of the down South», la représentation de grandes dents que son épouse avait découvertes dans un tas de pierres chez un patient. Il réussit à trouver la provenance de ces spécimens (les carrières de Cuckfield dans la foret de Tilgate), et récolte d'autres exemplaires. Ne sachant comment identifier ces dents, il prend contact avec Cuvier et Buckland qui restent septiques sur la provenance des pièces. Cuvier croit identifier du rhinocéros, selon certain, en fait il émet l'hypothèse d'un grand reptile herbivore inconnu.
En 1825, Mantell publie la description définitive de ces dents interprétées comme celles d'un lézard fossile gigantesque de 12 mètres de long, herbivore, qu'il nommera Iguanodon (à la dent d'iguane). C'est en effet un chercheur nommé Samuel Stutchbury qui a montré la ressemblance de ces dents avec celles d'un iguane (de très grande taille). Mantell publiera même une planche sur laquelle il compare les dents de ces animaux.
En 1833, Mantell décrit un autre reptile, cuirassé cette fois, qu'il baptisera Hyaleosaurus.
Les découvertes se poursuivront durant les années 1830, mais à cette époque aucun squelette complet n'est connu mais l'idée de l'existence dans un lointain passé d'un age des reptiles durant lequel des animaux gigantesques ont existé à la surface de la terre fait son chemin.
Une nouvelle vison des dinosaures
Dés 1855 des dents sont découvertes par F. V. Heyden dans le Montana, elles paraissent très semblables à celle d'Iguanodon et de Megalosaurus. En 1856, Joseph Leidy (un paléontologue de Philadelphie) les identifie comme des dents de dinosaures, il définit deux nouveaux genres Trachodon et Deinodon.
En 1858 W. Parker Foulke découvre de gros ossements dans les champs de l'un de ses voisins du New Jersey. Mais c'est Leidy qui va révéler au monde scientifique ce squelette qu'il baptisera Hadrosaurus.
Cette découverte est d'une importance capitale car cet exemplaire d'Hadrosaurus avait conservé ses membres antérieurs et postérieurs. Leidy comprit alors que Hadrosaurus devait avoir une position bipède, il s'écarte donc du point de vue d'Owen et de ses dinosaures éléphantins. En revanche, il lui attribue un mode de vie amphibie, point de vue aujourd'hui abandonné
Hadrosaurus trouvé par Leidy, exposé au musé de Philadelphie.
La rivalité Cope-Marsh
Edouard Drunker Cope (1840-1897) fut un enfant brillant et précoce. Il avait une grande réputation scientifique avant de s'intéresser aux dinosaures.
Othniel Charles Marsh (1831-1899) était moins brillant que Cope, est c'est son oncle qui l'aide à renter comme professeur au collège de Yale.
Ces deux hommes se prirent de passion pour les dinosaures. Une grande rivalité s'installe entres eux lorsqu'en 1870 Marsh montre à Cope qu'il avait commis une erreur en reconstituant un squelette de Plésiosaure. Il avait en effet placé la tête sur la queue de l'animal. Une course à la description de tout nouveau spécimen de dinosaures s'engage alors entre les deux hommes.
Ils recrutent des informateurs, des prospecteurs et des fouilleurs. Cette «guerre des dinosaures» permet de découvrir de nouveaux sites dans le Wyoming (Como Bluff), le Montana, la vallée du Connecticut et le Nouveau Mexique. Cette Compétition conduit à la description d'environ 130 espèces et la mise en place de merveilleuses collections dans le musée Peabody de l'université de Yales ou l'American Museum of National History à New-York. Leur rivalité s'arrête en 1997 avec la mort de Cope.
Autres découvertes
En 1898, un nouveau site est trouvé dans le Wyoming, le Bone Cabin Carry (un berger s'y était construit une cabane en os de dinosaures), l'American Museum of National History y récolte des centaines d'os. Charles Hazelius Sternberg, un assistant de Cope, dirige des fouilles dans l'Alberta, le Kansas, le Montana et le Wyoming.
En 1908, au cours d'une fouille dans le Wyoming, il met à jour le premier dinosaure ayant conservé un moulage de sa peau (une véritable momie de dinosaure !).
En 1909, Earl Douglas du Carnegie Muséum de Pittsburgh découvre un gisement très riche dans l'Utah (prés de Vernal) qui deviendra en 1915 le Dinosaure National Monument. Ce Site livre de superbes exemplaires de Diplodocus, Apatosaurus, Camarasaurus, Stégosaurus, Allosaurus et d'autres.
Au Canada, les premiers restes de dinosaures furent découverts dans les années 1870. Mais la première découverte importante est faite par Joseph Tyrrel en 1884. Il s'agit du crane d'un dinosaure carnivore, Albertosaurus, sur les rives de la Red Deer River (la rivière du daim rouge) dans l'Alberta.
En 1910, Barnum Brown aménage une barge sur la Red Deer River qui lui sert de campement et de laboratoire. Cette méthode lui permet de prospecter les rives de la rivière et de mettre à jour les restes de nombreux dinosaures.
En 1861, un squelette de Compsognathus, un petit dinosaure ressemblant à un oiseau, est découvert en Bavière (Allemagne). C'est dans les même couches que des restes d'Archæoptéryx seront découverts à partir de 1877.
En avril 1878, par 322 mètres de fond, des ouvriers d'une mine de charbon de Bernissart (en Belgique) débouche sur une poche d'argile. Dans cette poche, la densité de squelettes est étonnante. Ce sont des chercheurs du Musée Royal d'Histoire Naturel de Belgique (Institut Royal des Sciences Naturelles aujourd'hui) à Bruxelles qui sont chargés de l'exhumation. La reconstitution de ces squelettes est confiée à Louis de Pauw et l'étude scientifique à Louis Dollo. Il reconstitue correctement Iguanodon, et confirme les idées de Leidy (posture bipède), en s'éloignant de celle d'Owen.
Trente de ces dinosaures sont aujourd'hui visibles à l'Institut Royal des Sciences Naturelles.
En 1861, un squelette de Compsognathus, un petit dinosaure ressemblant à un oiseau, est découvert en Bavière (Allemagne). C'est dans les même couches que des restes d'Archæoptéryx seront découverts à partir de 1877.
Avant la première guerre mondiale, les Allemands exploitèrent dans leurs colonies africaines un certain nombre de gisements de dinosaures, comme le gisement de Tendaguru (aujourd'hui la Tanzanie) d'où ils tirent de nombreux dinosaures jurassiques (visibles à Berlin). Les fouilles furent dirigées de 1908 à 1912 par Edwin Henning et Werner Janensch du Museum d'Histoire Naturelle de Berlin. Cette expédition mis à jour des dinosaures gigantesques tels que Brachiosaurus, Dicraesaurus et le dinosaure cuirassé Kentrosaurus.
Les Britanniques une autre expédition en Tanzanie dans les années 20, mais les récoltes furent plus fragmentaires.
Les Expéditions en Mongolie
Au début des années 20, des expéditions sont menées dans le désert de Gobie (Mongolie) par l'American Museum of Natural History. A l'origine, il s'agit de trouver des éléments concernant l'origine de l'homme. La première expédition (dirigée par Roy Chapman Andrews, Henry Fairfield Osborn et Walter Granger) ne trouvent que des restes de mammifères.
Entre 1922 et 1925, quatre expéditions ramènent cette fois des dinosaures jusqu'alors inconnus : Protoceratops, Pinacosaurus, Saurornithoïdes, Oviraptor, Velociraptor.La découverte d'un nid de Protoceratops (le premier nid de dinosaures) fossilisé marque à tout jamais la paléontologie.
Entre 1946 et 1949 de nouvelles expéditions sont organisées, par les Russes, elles sont (dirigées par I. Ifremenov et A. K. Rozhdestvensky. Ils découvrirent d'autres Protoceratops et des dinosaures cuirassés, mais dans le bassin de Nemegt, ils découvrirent de nouveaux hadrosauridés, proches des espèces américaines, et Tarbosaurus (proche du Tyrannosaurus américain). Les expéditions continuèrent dans les années 60 et 70, avec des expéditions Russo-Polonaises. Des nouveaux spécimens seront mis à jour.
Le pays des dragons
L'étude des dinosaures en Chine ne commence qu'en 1902, avec les collections du colonel russe Manakin constituées à partir d'os trouvés par des pêcheurs du Nord du pays. Ce gisement fouillé entre 1915 et 1917 par les Russes donnera un squelette complet de Mandschurosaurus.
A partir de 1933, le professeur Yang Zhang-Jian organise des expéditions dans le Sichuan, le Yunnan, le Xinjuang et le Gansu qui aboutissent à la découverte de Lufengosaurus.
En 1950, la région de Laiyong dans le Shandong, livre l'Hadrosaure Tsintaosaurus puis en 1952 et 1957 un diplodocidé, Mamenchisaurus; dans le Sichuan, en 1960 l'énorme hadrosauridé Shantungosaurus dans le Shandong.
En 1970, la province de Xingong livre Tuojiangosaurus (un stégosaure), Omeisaurus et Szechuanosaurus. Certains gisements du Sichuan sont encore en cours d'expolration, et les gisements chinois présentent un énorme potentiel encore peu exploité.
Decouvertes récentes
Au cours des 25 dernières années, des centaines d'expéditions ont été organisées en vue de trouver des ossements, et des dizaines de nouvelles formes ont été repertoriées.
Argentine
L'Argentine se caractérise par des découverte absolument spectaculaires. En 1993 Ruben Carolini fait une importante découverte dans la vallée «El Chocon» (le jurassique park argentin). Il s'agit du dinosaure carnivore le plus grand de tous les temps. On le baptisa Giganotaurus Carolini(carnivore de 14m de long). Mais on a également retrouvé des restes de l'Argentinosaurus un monstre de 100 tonnes qui habitait aussi la région et qui est considéré comme le plus grand dinosaure de tous les temps. Et de nombreux autres dinosaures comme Agustinia, Lessemsaurus, Tehuelchesaurus, Abelisaurus, Carnotaurus, Eoraptor, et Herrerasaurus...
En Chine
Les découvertes en chine se poursuivent, en 2000 une découverte fait grand bruit, l'Archaeoraptor liaoningensis un dinosaure de la grosseur d'une dinde, doté d'une queue et peut-être capable de voler. Il s'agissait là, selon toute vraisemblance, d'un dinosaure à plumes Bref, le chaînon manquant entre le dinosaure et l'oiseau. Mais la belle histoire s'arrête là. D'après le paléontologue chinois Xing Xu, de l'Institut de paléontologie et de paléoanthropologie des vertébrés à Pékin, la queue qui fascine tant les spécialistes proviendrait en fait d'un autre animal et aurait été associé à l'oiseau primitif par erreur. Malgré tous d'autres découvertes permettent d'avancer dans cette recherche et de confirmer la proche parenté entre les oiseaux et les dinosaures comme : Shenzhouraptor sinensis, Sinornithosaurus, Sinosauropteryx, Microraptor(pourvu de 4 ailes !)
En Australie
En Australie, region encore peu exploré, un dinosaure de 100 millions d'années a été découvert en 1987. Le visage de la Terre était bien différent de celui d'aujourd'hui: grâce à la tectonique des plaques, ce continent était ainsi situé tout près du pôle sud, et en continuité avec l'Antarctique. C'est donc dans un environnement polaire qu'a vécu Leællynasaura et certainement bien d'autres dinosaures. Decouverte qui va dans le sens de dinosaure pouvant contrôler leur température corporelle.
En Europe
En europe, les découverte sont plus rare. En 1983, en Angleterre on découvre un très étrange dinosaure piscivore, aryonyx. Il a la particularité de posséder une griffe de 30cm de long.
En Afrique
On a mis à jour des dinosaures évoluant dans les plaines de Madagascar il y a 65 millions d'années qui consommaient des membres de leur propre espèce, comme le suggèrent des marques de morsures découvertes sur des fossiles. Les os et les marques de dents qui y sont faites appartiennent tous deux à Majungatholus atopus, un dinosaure carnivore mesurant plus de neuf mètres. Il s'agit du premier témoignage probant de cannibalisme entre dinosaures.
Au cours des 25 dernières années, des centaines d'expéditions ont été organisées en vue de trouver des ossements, et des dizaines de nouvelles formes ont été repertoriées.